Est-ce l’année où nous surmonterons la crise économique mondiale provoquée par la pandémie ? Nos emplois sont-ils en danger? Qui a le plus perdu dans la crise et que peut-on faire pour s’en sortir ? Depuis le début de la crise, les économistes bouleversent leurs méthodes et leurs modèles pour tenter de comprendre toutes les conséquences économiques et sociales de cette pandémie planétaire aux multiples dimensions.
- Les États-Unis et la Chine rebondissent, mais la reprise est lente pour les pays en développement
Si la production économique des États-Unis et de la Chine devrait connaître une croissance robuste et stimuler la croissance mondiale, de nombreuses économies en développement ne devraient pas retrouver de sitôt les niveaux de production antérieurs à la pandémie. La pandémie est loin d’être terminée pour la plupart des pays en développement où la vaccination progresse lentement et où les pressions budgétaires se sont intensifiées.
- La situation des plus vulnérables est devenue encore plus précaire
Les mesures de confinement et de distanciation sociale ont entraîné d’importantes pertes d’emplois dans les secteurs des services à forte intensité de contacts et de main-d’œuvre, qui emploient principalement des femmes. La pandémie de Covid-19 a également mis en évidence la vulnérabilité de l’emploi informel, qui constitue la principale source d’emplois dans de nombreux pays et qui offre moins de sécurité d’emploi, de protection sociale et d’accès aux soins de santé.
- La reprise du commerce mondial est forte, en particulier en Asie
Le commerce des marchandises a déjà dépassé les niveaux antérieurs à la pandémie, soutenu par une forte demande d’équipements électriques et électroniques, d’équipements de protection individuelle (EPI) et d’autres produits manufacturés. Le commerce des services reste limité par les restrictions imposées aux voyages internationaux. Alors que les exportations des économies asiatiques ont explosé, celles de l’Afrique, de l’Asie occidentale et de la Communauté des États indépendants ont stagné.