Climat d’affaires favorable
La Tunisie possède un fort potentiel pour attirer les investissements étrangers, en raison de sa capacité à exporter vers l’Europe et les marchés africains. Bénéficiant d’une excellence connexion internationale et de nombreux accords commerciaux, le pays a mis en place diverses mesures pour améliorer la compétitivité et l’attrait de son économie. Un effort substantiel a été réalisé pour réformer le cadre législatif régissant l’investissement. La Tunisie mise sur ce levier de croissance pour diversifier son économie et s’ouvrir davantage au commerce mondial, afin de sortir de sa léthargie économique.
Statut d’investissement en 2024
Selon l’Autorité tunisienne de l’investissement (TIA), les investissements dans tous les secteurs économiques ont augmenté de 68,9% en janvier 2024 par rapport à l’année précédente, atteignant 705,8 millions de dinars. Cette progression remarquable reflète une dynamique économique positive et prometteuse pour l’avenir du pays.
Durant le premier trimestre de 2024, les capitaux étrangers investis en Tunisie ont atteint 517,4 millions de dinars, contre 438,3 millions au cours de la même période en 2023, marquant ainsi une hausse de 18%.
Le rapport « une énergie renouvelée pour l’économie »
Le rapport projette des taux de croissance de 2,4% pour l’année 2024 et de 2,3% pour la période 2025-20226, en supposant une amélioration des conditions météorologique et une avancée dans les réformes budgétaires et de la concurrence. En détail, il souligne une amélioration de la balance commerciale et une réduction du déficit commercial en Tunisie, bénéficiant d’un contexte international favorable, malgré des besoins de financement extérieur persistants. Il met l’accent sur la nécessité urgente de s’attaquer aux causes profondes de ces besoins, notamment le service de la dette publique, le déficit énergétique et le niveau d’investissement étranger. Malgré les avancées dans le secteur du tourisme et des exportations, l’économie tunisienne a subi les contrecoups de la sécheresse, entraînant une chute de 11% de la production agricole. Cette situation met en lumière l’impératif d’adopter des mesures d’adaptation au changement climatique. Les effets néfastes de la sécheresse ont été exacerbés par une demande intérieure en berne, affectant ainsi la croissance des secteurs de la construction et du commerce, entraînement une augmentation du taux de chômage à 16,4% au quatrième trimestre de 2023, tandis que la participation au marché du travail a connu un déclin.