Le rapport de la Banque Mondiale
Dans le dernier rapport publié par la Banque Mondiale, une analyse experte des perspectives économiques mondiale met en évidence les prévisions optimistes pour la Tunisie en 2023. Selon ce rapport, le taux de croissance du pays frôlera les 2,3%, surpassant ainsi la moyenne de 2,2% enregistré dans la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord(MENA). Mais ce n’est pas tout, car les nouvelles sont encore plus prometteuses pour l’avenir de la Tunisie. Les analystes estiment que cette croissance s’accélérera davantage, atteignant 3% en 2024 et maintenant ce niveau en 2025. Cependant, il est à noter que des ajustements ont été effectués dans les prévisions du rapport, avec une révision à la baisse de 1% pour l’année 2023 et de 0.6% pour 2024. Ces chiffres reflètent une lueur d’espoir pour l’économie tunisienne, qui semble se diriger vers une trajectoire positive de croissance soutenue. Avec cela, il convient de suivre de près les développements futurs pour comprendre l’évolution de cette tendance encourageante.
Le taux de croissance en 2023 selon la BERD
Dans les méandres de l’économie tunisienne, une lueur d’espoir perce à l’horizon de l’année 2023. Un rapport émanant de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement annonce une croissance économique estimée à 2,9% s’élevant telle une vigie optimiste dans un océan tumultueux. Les pourparlers avec le Fonds Monétaire International (FMI) avancent avec promesse, tandis que la conjoncture mondiale offre un souffle propice au développement.
Prenant pied en Tunisie, une délégation éminente de la BERD porte ses prévisions vers l’année précédente, fixant la croissance du PIB à 1,7% pour 2022, sous condition qu’un accord de financement soit scellé avec FMI, offrant ainsi l’opportunité aux autorités tunisiennes d’entamer les indispensables réformes. Un rappel amer nous parvient, dévoilant la modestie de la croissance économique au premier semestre 2022, seulement à 2,6% en glissement annuel, auprès une reprise de 3,5% en 2021. Malgré cet environnement défavorable, marqué par une flambée des prix mondiaux, des secteurs tels que le tourisme, les transports et la production industrielle ont offert un soutien remarquable à cette progression.
Toutefois, le revers de la médaille ne saurait être ignoré, car cette croissance a engendré une inflation de 7,5% au cours des sept premiers mois en 2022, atteignant ainsi le plus haut taux en plus de trente ans, rappelant la fragilité de cette avancée. En mai dernier, l’institution financière européenne avait d’ailleurs révisé à la baisse les prévisions de croissance pour 2022, les établissant à 2%, régressant de 0,7% depuis la mise à jour de mars, tout en maintenant les espoirs fixés à 2,5% pour 2023.
Ainsi, telle une pièce de théâtre aux multiples rebondissements, l’économie tunisienne danse entre les écueils et les promesses, attendant avec fébrilité le dénouement de ses négociations avec le FMI et le cheminement d’une conjoncture mondiale imprévisible, espérant ardemment s’inscrire sur la voie d’une croissance solide et durable.